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L’Union Européenne est un monstre bureaucratique qu’il faut abattre. Cependant, j’aimerais que soit préservé un symbole trop souvent bafoué par les eurosceptiques : le drapeau étoilé.
Les instances officielles, rejetant toutes racines chrétiennes de notre Vieux Continent, en font la description suivante :
« Le drapeau est représenté par un cercle de 12 étoiles d’or sur fond bleu les étoiles symbolisent les idéaux d’unité, de solidarité et d’harmonie entre les peuples d’Europe. »
La réalité est toute autre. Peu de gens le rappellent, et encore moins nos élus. En effet, Arsène Heitz, le fonctionnaire chargé de dessiner le drapeau en 1950, s’est inspiré de la médaille miraculeuse représentant la Vierge, vendue chez les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, ainsi que des vitraux de la cathédrale de Strasbourg.
La médaille étant elle-même inspirée de la description de la Vierge de l’Apocalypse de Saint Jean :
« Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de 12 étoiles. » (Ap, 12-1)
Cependant, notre fonctionnaire n’a jamais évoqué clairement sa source d’inspiration lorsque l’emblème a été validé en 1955 à l’unanimité des pays membres.
Sa veuve a confirmé l’histoire et justifié la discrétion de son mari : "Il fallait garder le secret, car il n’y a pas que la religion catholique en Europe".
Dans la revue Magnificat en 1989, Arsène Heitz se disait très fier que le drapeau de l’Europe soit celui de Notre-Dame.
La presse mainstream a eu l’honnêteté de relayer cette anecdote dans cet article.
Pour que Marie continue de protéger le continent de son manteau virginal, je plaide pour le respect de la bannière étoilée. Sa présence dans tous les bâtiments officiels, flottant au coin de rue, et sur nos monuments historiques, est également un pied de nez savoureux à tous les laïcards, particulièrement en France.
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