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En 2014, la police fédérale de Bruxelles fait le constat que de nombreux Belges, principalement des Bruxellois, partis combattre au Moyen-Orient pour des groupuscules terroristes, touchaient encore les allocations belges.
En réaction à cette situation pour le moins anormale, la police fédérale lance un projet multidisciplinaire sur les « Belgian Figthers » ("Combattants belges"), baptisé « Belfi » en septembre 2014.
Dans un communiqué de presse, la police détaille : « Depuis le lancement de Belfi en 2014 jusqu’à la fin 2020, 834 entités sur le ressort de la Cour d’appel de Bruxelles ont été contrôlées lors de 144 opérations. 192 entités (horeca, lieux de prières, etc.) ont été fermées. Ces 834 contrôles ont donné lieu à l’ouverture de 692 dossiers judiciaires et de 1.351 dossiers au niveau des services d’Inspection. En outre, 308 personnes en séjour irrégulier ont été interpellées, 19 ont fait l’objet d’arrestation judiciaire ».
Comment cette organisation a-t-elle procédé pour obtenir autant de résultats ?
Le contrôle multidisciplinaire de la police fédérale s’est tout d’abord penché sur les personnes physiques soupçonnées d’avoir un lien avec le terrorisme, mais aussi sur les personnes morales, comme des ASBL ou sociétés qui auraient pu inspirer, organiser ou subventionner des opérations terroristes. Le « Belfi » ne s’est pas non plus cantonné aux affaires en lien avec le terrorisme mais il s’est aussi penché sur le marché de la drogue, des armes et des faux documents... si bien qu’il a aussi contribué au démantèlement des structures commerciales autour des organisations criminelles dans la capitale.
Concrètement, cette gigantesque organisation coordonnée par le Procureur général auprès de la cour d’appel de Bruxelles et menée tant par les différentes polices (mais aussi par les différents parquets de la capitale de Belgique ainsi que par les inspections des finances et du travail sans oublier les douanes) s’est donnée les moyens de garantir la sécurité des Bruxellois, et le moins que l’on puisse dire c’est que cela a fonctionné.
Il suffit, pour s’en rendre compte de comparer ces données avec la situation française. Notre ministre de l’Intérieur avait annoncé en décembre dernier, juste avant la présentation du projet de loi contre le séparatisme, de fermer 18 mosquées radicalisées. Depuis, le projet de loi est enterré et les mosquées toujours ouvertes ! Nous aurions beaucoup à apprendre de nos voisins Belges …
Alexandre Batis
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