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R&N : Comment vous-êtes-vous intéressé à la pensée de Saint Bernard de Clairvaux ?
ABBÉ LOUIS-MARIE BERTHE : Durant mon séminaire, j’ai eu l’occasion de lire une bonne partie des Sermons sur le Cantique des cantiques de saint Bernard. Œuvre majeure de l’abbé de Clairvaux, elle est aussi un des chefs-d’œuvre littéraires, théologiques et spirituels du XIIe siècle. Comme les grands textes toutefois, il ne livre pas à la première lecture tous les trésors qu’il renferme, d’autant qu’il s’inscrit dans un contexte tout différent de celui de saint Thomas d’Aquin, le seul Maître qu’on étudie en profondeur au séminaire. Ayant deviné bien des richesses dans cette œuvre de l’abbé cistercien, sans pouvoir sur le moment en profiter, j’avais cru bon de laisser ce projet dans un coin de ma tête.
L’occasion de le reprendre m’a été donnée lorsque, poursuivant des études après le sacerdoce, j’ai suivi les leçons de Jean-Louis Chrétien, qui assure à la Sorbonne le cours de philosophie d’Antiquité tardive. Vaste programme, qui plus est élargi généreusement et sans complexe par le professeur, puisqu’on y étudiait à travers des thématiques phénoménologiques des auteurs allant du juif Philon d’Alexandrie jusqu’au très chrétien Bernard de Clairvaux, en passant par Plotin et saint Augustin. Le mémoire, que j’ai rédigé sous sa direction, pouvait donc logiquement se concentrer sur l’œuvre bernardienne, d’autant que l’abbé cistercien est une personnalité attachante, doté d’un puissant charisme, qui en fait l’une des principales figures du 12e siècle chrétien.
R&N : Pouvez-vous nous rappeler brièvement les étapes essentielles de sa vie ?
ABBÉ LOUIS-MARIE BERTHE : Né à Fontaine-lès-Dijon en 1090, Bernard appartient à la noblesse bourguignonne. Il reçoit chez les chanoines de Saint-Vorles à Châtillon sa première formation. Quand il arrive à l’abbaye de Cîteaux en 1113, avec une trentaine de parents et d’amis qu’il a lui-même convaincus, il trouve une jeune congrégation, fondée en 1090 par Robert de Molesme, dans le but de vivre la Règle de saint Benoît d’une manière plus stricte que dans le monachisme de l’époque. Dès 1115, on envoie Bernard fonder à Clairvaux, dont il sera l’abbé jusqu’à sa mort. Il y suivra, pour compléter sa formation, l’enseignement de Guillaume de Champeaux, fondateur de la célèbre abbaye de Saint-Victor et devenu alors évêque de Châlons-sur-Marne. Sous l’impulsion de l’abbé de Clairvaux se développera d’une manière fulgurante le nouvel ordre cistercien.
Connu pour ses critiques acerbes face au relâchement des clunisiens, son désir de réforme ne se limite pas aux monastères, mais s’étend à la vie des clercs, des évêques et à toute l’Eglise. Aussi fut-il contraint de voyager dans toute l’Europe occidentale. On le voit intervenir activement dans le conflit (1130-1138) qui oppose le pape Innocent II à l’antipape Anaclet II. Il participe à la fondation de l’ordre des Templiers (1129), pour lequel il rédige des statuts. En 1140, il s’oppose à Abélard et obtient sa condamnation au concile de Sens. Huit ans plus tard, à Reims, il tente de faire taire un autre scolastique, Gilbert de la Porrée, mais sans succès. En 1145, un de ses disciples est élu pape, sous le nom d’Eugène III. Celui-ci lui demande de prêcher en Languedoc contre les cathares, puis l’enjoint de lancer la deuxième croisade, ce qu’il fera le 31 mars 1146 sur la colline de Vézelay. Cette activité extérieure, toute envahissante qu’elle est, ne saurait toutefois occulter ce qui fait le fond de sa vie : Bernard de Clairvaux est avant tout un moine (monos : seul), c’est-à-dire un homme, qui a unifié toute son existence et sa riche personnalité autour de Dieu, qu’il aime et sert sans relâche. Un moine contemplatif, mystique même, mais qui fait preuve de réalisme.
L’œuvre importante, que Bernard de Clairvaux laisse en mourant le 20 août 1153, illustre ses multiples occupations : outre sa riche correspondance (plus de 500 lettres conservées), qui témoignent de son autorité morale et de son rayonnement dans l’Europe de son temps, ses sermons liturgiques montrent comment l’abbé de Clairvaux nourrissait ses moines de la parole divine. Il rédige en outre quelques traités à la demande de ses amis, parmi lesquels on peut citer Des degrés de l’humilité, De l’amour de Dieu et de l’orgueil, De la grâce et du libre arbitre, ou encore le long exposé De la considération, qui offre ses conseils paternels à celui qui est devenu son Père, en montant sur le trône de saint Pierre. Enfin, son œuvre de maturité laissée inachevée, les 86 Sermons sur le Cantique des cantiques, révèlent le maître spirituel de façon incontestée.
R&N : Quelles sont les particularités de la théologie bernardienne ?
ABBÉ LOUIS-MARIE BERTHE : La théologie bernardienne appartient à cette forme de théologie, que Dom Leclercq dans un livre, qui fait toujours référence L’amour des lettres et le désir de Dieu, a décrit comme une théologie monastique. Comme toute théologie, elle est un discours sur Dieu et sur tout ce qui s’y rapporte et elle s’appuie sur la Révélation infaillible de Dieu. Mais comparée à la théologie d’école (ou scolastique) de laquelle elle se distingue, elle présente certaines caractéristiques, qui trahissent le milieu de vie, dans lequel elle s’élabore : le monastère. « Au cloître, remarque Dom Leclercq, on fait de la théologie en fonction d’une expérience monastique, d’une vie de foi menée dans le monastère, où doivent aller de pair et se compénétrer pensée religieuse et vie spirituelle, recherche de la vérité et recherche de la perfection ». De là découlent certains traits, qui lui sont propres, quant à la méthode et quant à son objet.
Quant à la méthode, la théologie monastique se distingue tout d’abord par la manière de s’exprimer. Préférant s’appuyer sur les lettres que sur la logique, estimant davantage l’argument d’autorité que les preuves de raison, les auteurs monastiques usent d’un langage plus imagé, moins abstrait que celui des scolastiques, plus riche et plus mystérieux aussi, s’en tenant à la manière biblique de parler. Quant aux procédés de la pensée, les moines préfèrent laisser aux écoles les questions vaines de la scolastique et la fébrile agitation des disputes pour se consacrer à une intelligence de la foi, qui les conserve dans la simplicité et l’humilité recommandées dans la Règle de saint Benoît.
La méthode monastique conduit les théologiens à explorer de préférence les thématiques, qui mettent en jeu les relations de l’homme avec Dieu, ou bien qu’il s’agisse de l’histoire du salut (sens allégorique de l’Écriture) en étudiant l’aspect objectif de ces relations, ou bien qu’il s’agisse de la science spirituelle (sens anagogique de l’Écriture) en se focalisant sur les chemins qui conduisent à l’union à Dieu. De manière générale, les bénédictins (moines noirs) se sont concentrés sur le premier point, quand les cisterciens (moines blancs) se sont attardés sur le second. C’est pourquoi, au sein de cette théologie monastique, l’œuvre de Bernard appartient à l’ensemble plus restreint de ce qu’on appelle parfois la théologie affective ou cistercienne. A côté de Guillaume de Saint-Thierry et avant Aelred de Rievaux et Guerric d’Igny, Bernard de Clairvaux développe cette science de l’union à Dieu, qui cherche à comprendre le cheminement de l’amour de Dieu dans l’âme, qui s’y livre généreusement.
« La théologie monastique, conclut Dom Leclercq, est une théologie admirative, et par là, elle est plus qu’une théologie spéculative (ou scolastique). Admiration, spéculation : ces deux mots désignent un regard. Mais le regard de l’admiration ajoute quelque chose à celui de la spéculation. Il ne voit pas nécessairement plus loin ; mais le peu qu’il entrevoit suffit à mettre en joie et en action de grâces l’être entier du contemplatif ».
R&N : Pourquoi avoir choisi d’approfondir la notion de crainte chez Saint Bernard ?
ABBÉ LOUIS-MARIE BERTHE : Par crainte d’étudier l’amour, dont il aurait fallu éplucher pour un travail soigné les innombrables livres et articles publiés… Plus sérieusement, il faut reconnaître que l’amour est largement étudié dans l’œuvre bernardienne, tandis qu’il n’y a guère eu de travaux sur l’affect de crainte. L’œuvre même de l’abbé de Clairvaux peut expliquer cette disparité : il rédige un petit traité à l’allure programmatique sur l’amour de Dieu ; au contraire, il n’a jamais fourni une présentation systématique sur le mouvement de crainte. Il revient au lecteur de glaner ici et là les descriptions, réflexions et comptes-rendus d’expérience pour tenter d’organiser une pensée bernardienne de la crainte.
Plus profondément : la théologie de saint Bernard est en grande partie une théologie mystique. Il parle bien de temps à autre de la Vierge Marie, du Christ, de l’Église, du mystère de Dieu et parfois même de quelques sacrements, mais c’est surtout le chemin de l’âme vers Dieu qu’il s’efforce de décrire, de baliser et de faciliter. Cette science de la sainteté, Bernard l’apprend dans la sainte Écriture, dans les grandes œuvres de la patristique et chez les auteurs monastiques. Plus encore, c’est dans sa propre expérience et dans celle des moines dont il s’occupe, qu’il apprend à reconnaître les voies de Dieu.
« Théologien de l’expérience » spirituelle, comme parfois on l’a nommé, le moine de Clairvaux reprend la théorie stoïcienne des quatre passions de l’âme pour structurer son propos. Toutefois avec les maîtres de la culture classique, tels Cicéron, Sénèque et Quintilien suivis en cela par saint Augustin, le maître cistercien préfère parler d’affects que de passions, insistant sur la dynamique qu’ils créent plus que sur la passivité, que tous ces mouvements de l’âme impliquent également. Prenons un exemple : l’amour est causé par la présence de l’être aimé, et de ce point de vue il est considéré comme une passion (on parle d’ailleurs de la passion amoureuse) ; mais l’amour, qu’on éprouve, nous engage dans une dynamique, qui nous fait avancer vers l’être aimé, et de ce point de vue, il est considéré comme un affect (c’est l’amour, don de soi).
La doctrine des quatre affects de l’âme (amour - crainte - joie - tristesse) sous-tend donc la pensée de Bernard de Clairvaux : avec ces quatre attitudes, qu’il compare aux quatre roues d’un char, il rend raison du chemin que l’âme emprunte pour aller ou non à Dieu. Si ces attitudes sont ordonnées, il conduira l’âme jusqu’à Dieu. Au contraire, si ces affects ne sont pas bien réglés, l’âme ne trouvera pas Dieu au bout de sa route. Traçant l’itinéraire que l’âme doit parcourir pour retourner à Dieu, il l’invite à la « conversion » - la mise en ordre - de ces quatre affects. Toutefois ces quatre affects ne sont pas à mettre sur le même niveau. Si la joie et la tristesse sont des indicateurs de la progression spirituelle de l’âme, seuls l’amour et la crainte en sont les moteurs, l’amour au premier rang et la crainte au second. Le rôle essentiel, bien que second, que Bernard accorde à la crainte dans sa théologie mystique, méritait d’en approfondir l’étude.
Enfin, outre l’intérêt d’approfondir la théologie spirituelle et son histoire, à travers l’œuvre de l’incomparable maître cistercien, il faut souligner l’utilité, d’un point de vue philosophique, de réfléchir sur la crainte, qui est un affect, trop peu et souvent assez mal, connu. De la même façon qu’on a peur d’avoir peur, on craint de penser la crainte. Pourtant ce mouvement de l’âme est loin d’être toujours condamnable, et tout au long de l’itinéraire, qui la conduit jusqu’à l’union à Dieu, l’âme connaît différentes expériences de crainte, et ce peut-être même jusque dans la vie éternelle… En tout cas, même l’âme parvenue à la perfection de la charité ici-bas, connaît ce qu’on pourrait appeler les craintes d’amour. C’est d’ailleurs ce que nous savons par le catéchisme de l’Église, qui nous parle de la crainte, comme d’un des dons du Saint-Esprit.
R&N : Pouvez-vous nous préciser la doctrine de l’Eglise catholique sur la crainte, don du Saint-Esprit ?
ABBÉ LOUIS-MARIE BERTHE : Quand on parle de la crainte comme un des sept dons du Saint-Esprit, on veut justement affirmer qu’une certaine crainte de Dieu est inspirée directement par le Saint-Esprit dans l’âme du baptisé. La théologie tente de préciser cette doctrine sur deux points. Tout d’abord, dans la mesure où la crainte n’est pas toujours une attitude louable et doit laisser la place à l’amour (cf 1 Jn 4, 18 : « l’amour parfait bannit la crainte »), quelle forme de crainte peut être attribuée au Saint-Esprit ? Ensuite, de quelle nature est cette inspiration divine, et quelle différence y a-t-il avec une grâce actuelle ou une vertu infuse ?
Cette dernière question n’intéresse pas saint Bernard. Elle sera traitée et âprement discutée par les auteurs scolastiques. La solution, qu’apporte Thomas d’Aquin, demeure aujourd’hui encore l’opinion de référence. Le docteur commun fait des dons du Saint-Esprit des dispositions stables, présentes dans l’âme en état de grâce, qui lui permettent de suivre les mouvements du Saint-Esprit, à la manière des voiles d’un bateau dans lesquelles s’engouffre le vent, ou encore à la manière des radars qui captent les ondes émises ici ou là. À la différence de simples grâces actuelles, qui peuvent par exemple atteindre un pécheur, les dons sont des dispositions permanentes, qui permettent au baptisé en état de grâce de se rendre disponible à toute motion du Saint-Esprit. À la différence des vertus infuses, qui nous permettent d’agir de nous-mêmes bien que toujours avec le secours ordinaire de Dieu, les dons ne peuvent pas être utilisés de notre propre initiative, mais seulement sous l’action de l’Esprit-Saint qui les met en mouvement.
Quant à caractériser le type de crainte, que le Saint-Esprit peut induire dans une âme, elle implique une certaine perfection, puisqu’elle est l’œuvre même de l’Esprit-Saint. Saint Thomas d’Aquin qualifie cette crainte de filiale par opposition à la crainte servile. Cette dernière est la crainte de l’esclave et c’est une crainte de la peine du péché. Au contraire la crainte filiale est celle du fils, qui craint de perdre l’amour de son père. Elle ne craint pas le châtiment ou la punition, mais le péché qu’est l’offense à Dieu, notre Père.
R&N : En quoi l’approche de la crainte chez Saint Bernard est-elle spécifique ?
ABBÉ LOUIS-MARIE BERTHE : Saint Bernard pense la crainte non pas comme un scolastique, mais comme un moine contemplatif. Les traits distinctifs de la théologie monastique, que nous avons relevés tout à l’heure, sont ceux-là aussi qui caractérisent son approche de la crainte. Voyez par exemple : la question technique de la nature de l’intervention du Saint-Esprit dans l’âme baptisée ne l’intéresse pas. Grâce actuelle ou don du Saint-Esprit : peu importe pour lui. En moine avisé et maître spirituel zélé, il est attentif aux diverses manifestations de l’esprit de crainte, qu’éprouve le moine tout au long de l’itinéraire qu’il parcourt. Sur ce point, ses descriptions sont riches, précises et précieuses : elles ne se contentent pas de donner et de classifier les types de crainte, en fonction des motifs qui les font naître. Mais en puisant dans l’incomparable trésor d’images, que lui offre le Cantique des cantiques et bien d’autres livres bibliques, l’abbé de Clairvaux parvient à faire comprendre à son disciple le sens profond des craintes, qui l’animent et le poursuivent.
Nombreuses sont ces expériences que Bernard relate, sur lesquelles il s’explique, et qu’il décrit bien souvent à la lumière d’un verset du texte sacré. Le travail que j’ai réalisé propose de les situer le long de l’itinéraire spirituel qu’il a par ailleurs balisé, en détaillant les étapes par lesquelles il faut passer. Reprenant des données de la tradition chrétienne, tout en les organisant d’une manière personnelle, le maître spirituel décrit les différents états, que l’âme doit successivement dépasser. Avant de parvenir à l’état parfait d’épouse du Christ, l’âme doit commencer par en être l’esclave, puis le mercenaire, ensuite le disciple et enfin le fils. A chacun de ses états (ou à certains d’entre eux), des expériences de craintes sont spécifiques et Bernard de Clairvaux cherche à nous en donner le sens.
Voici quelques exemples qui vous feront deviner l’originalité de la pensée bernardienne. La crainte de l’esclave ou crainte servile est pensée à travers diverses images, qui permettent au docteur melliflue d’en extraire le miel, qui en adoucira l’expérience. Le baiser des pieds dont il voit un exemple dans la vie de Marie-Madeleine, l’épine qui blesse ou la flèche qui transperce, la morsure de la conscience et l’eau de Cana sont autant de figures, qui éclairent son expérience, stimulent sa réflexion et entraînent les cœurs.
Au moment d’aborder la crainte des disciples, Bernard de Clairvaux montre qu’elle est un moment coextensif de la connaissance de soi et de Dieu. « Car l’âme ne commence alors à goûter la saveur de Dieu, que lorsqu’il la touche par la crainte, et non lorsqu’il l’instruit par la science, car la crainte est saveur (timor sapor est) ». Autrement dit, on ne connaîtra jamais Dieu, ni soi-même, sans être passé par les frayeurs de la crainte ! Et il n’est pas difficile de voir qu’en toute expérience de crainte, profane ou religieuse, on peut en dire de même ! Connaître, c’est toujours, peu ou prou, trembler devant l’inconnu qu’on ignore.
Enfin, Bernard découvre derrière les joues de l’épouse du Christ, empreintes de rougeur, cette retenue (verecundia) qui fait sa grâce et sa beauté. Derrière la figure de l’épouse du Cantique, il voit l’âme parvenue à l’âge de la maturité spirituelle, enracinée dans le bien et perfectionnée dans la charité. Elle aussi connaît ses craintes d’amour, et Bernard la décrit tremblante à l’idée de s’unir à son Dieu dans la méditation et la prière. Mais cette crainte d’amour, c’est celle aussi que Bernard a connu quand, avant de se lancer dans le commentaire du Cantique des cantiques, il hésitait encore à l’entreprendre, redoutant de confronter la pauvreté de son intelligence humaine à la puissance divine de l’Écriture sainte.
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