Deux poids deux mesures : la justice française en rupture avec le peuple ?

Peut-on encore parler de justice, quand la notion de peine juste et proportionnée semble disparaitre des condamnations, et que le laxisme envers les uns est en opposition flagrante avec la fermeté d’autres condamnations qui ressemblent à s’y méprendre à des condamnations politiques ?

Une justice girouette

D’un coté un laxisme judiciaire stupéfiant :

• 5 hommes poursuivis pour le viol collectif d’une handicapée mentale ont été relaxés,
• des fils de ministres forcent des barrages de police sans être ensuite placés en garde à vue,
• Bedos est relaxé après avoir traité Marine Le Pen de « salope fascisante »,
• Attaque du RER D en gare de Grigny : en guise de sanctions exemplaires, quatre mineurs écoperont de peines de prison avec sursis, l’un de travaux d’intérêt général, et les autres d’avertissements solennels. Un seul d’entre eux sera placé au centre éducatif fermé (CEF) de Bures-sur-Yvette ; il vient d’en sortir. Le majeur, pour sa part, a été relaxé définitivement en octobre, après appel du parquet.
• Un élu PS de Vaulx-en-Velin tient des propos antisémites, silence du PS et pas de condamnation à l’heure actuelle.
• Les Femens violent un lieu de culte et dégradent l’une des cloches exposées dans la nef de la cathédrale Notre-Dame de Paris : 1500€ d’amende requis.

De l’autre, des opposants politiques fermement condamnés :

• Nicolas, condamné en comparution immédiate à deux mois de prison ferme avec mandat de dépôt, par le tribunal correctionnel de Paris pour « rébellion » lors des Manif Pour Tous.
• Dans l’affaire des Hommens de Roland Garros, le procureur général a réclamé contre les 4 protagonistes 12 mois de prison avec sursis ainsi que 6 mois fermes contre l’un d’entre eux.
• Le parquet de Poitiers a procédé début juillet àtrois nouvelles mises en examen (désormais sept au total) de militants du Bloc Identitaire dans l’affaire de l’occupation du chantier de la Grande Mosquée de Poitiers en 2012.
• Une ex-tête de liste FN aux municipales condamnée par le tribunal de Cayenne à neuf mois de prison ferme, 50 000 euros d’amende et 5 ans d’inéligibilité pour avoir comparé la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, à un singe. Le tribunal a également condamné le Front national à 30.000 euros d’amende.

L’échelle des peines appliquées n’a plus de sens

C’est la crédibilité de la justice qui est en jeu derrière cette distorsion flagrante de l’égalité de traitement. Les paroles et les pensées à connotation politiques semblent désormais plus durement réprimées que les actes de violence gratuite. Et encore ! Seul les opposants au parti actuellement au pouvoir semblent visés.

Ce dernier exemple de deux poids deux mesures qu’est la condamnation à 9 mois de prison ferme d’une ancienne élue FN pour avoir partagé un montage photo de Taubira sur Facebook est totalement surréaliste. Un post sur un mur facebook est-il donc plus condamnable qu’un mur des cons au sein même de cette justice ?

Comment ne pas s’étonner de voir le curseur de la justice sur la tolérance zéro quand il s’agit d’opposants politiques, tandis que ce même curseur reste perpétuellement bloqué sur la clémence lorsque les coupables sont ces délinquants qui pourrissent la vie des français ?

Les français agressés, volés, insultés, menacés de mort, non par un montage photo sur internet, mais dans la rue, dans la réalité, ne comprennent pas. Pourquoi, lorsqu’il s’agit de leurs agresseurs, la justice ferme-t-elle les yeux ?

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