Loi famille : enfin la reculade des coteries ?

Nous ne bouderons pas notre plaisir. C’est Libération qui l’affirme : « Loi famille : l’inter-LGBT est furieuse ».
Ainsi donc, après plusieurs années de domination dans la guerre culturelle qui les oppose au camp du droit naturel, les promoteurs du Progrès à tout crin sentent le vent mollir. Ils ne l’ont plus en poupe, et ils font désormais la grimace.
En cause : la loi famille, dont Matignon a annoncé aujourd’hui le retrait. Plus précisément, l’examen du projet de loi socialiste est repoussé en 2015.
La semaine dernière, le ministre Bertinotti déclarait que le texte serait soumis courant avril, mais Matignon a indiqué aujourd’hui à l’AFP qu’il n’y aurait pas de loi famille cette année.

Officiellement, ce revirement de situation serait dû à un calendrier surchargé.
Mais cette reculade intervient au lendemain d’une manifestation d’opposition aux lois de destruction de la famille, à l’échelle européenne, faisant suite à une vague sans précédent de remise en cause des mesures sociétales du gouvernement.
L’Immonde rappelle pudiquement ce soir que le texte devait « notamment aborder la question du statut du beau-parent dans les familles recomposées, des conditions de l’adoption internationale et de l’accès aux origines personnelles des personnes nées sous X et des enfants nés de procréation médicalement assistée. »
Personne n’était toutefois dupe sur l’effet d’engrenage qui allait se produire par la suite. Lentement mais surement, l’ombre de la PMA et de la GPA se profilait.

Le sénateur socialiste Jean-Pierre Michel (rapporteur au Sénat de la loi Taubira, se réclamant d’une « conception marxiste du droit », et par ailleurs favorable à l’utérus artificiel) tonne : « C’est une victoire pour la réaction », rapporte La Provence.
Sur son compte Twitter, le sénateur gauchiste ajoute :

Je suis décontenancé d'une telle reculade devant des réactionnaires. La #loi #famille devait être un #progrès et répondre à des attentes.

— Jean-Pierre MICHEL (@Senat_JPMichel) 3 Février 2014

Puisse le Ciel les entendre et faire en sorte que cette reculade soit le point de départ d’une retraite générale des thuriféraires de l’artifice et du progrès mortifère.
Le recul n’est toutefois que temporaire, et nous n’avons pu empêcher le pire d’arriver l’an dernier, quand fut votée la scélérate loi dénaturant l’institution immémoriale du mariage. Continuons ainsi le combat !

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