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Triste époque, chers lecteurs, que celle que traverse notre France en ce début de troisième millénaire. Identité rongée de l’intérieur comme de l’extérieur, souveraineté gravement amputée par la trahison des élites, discorde nationale, âme assombrie par de funestes projets de société : longue est la liste des maux accablant notre Patrie.
De sombres personnages voudraient nous faire croire que cette course folle vers les abymes est inexorable.
Il y a d’un côté les progressistes, ces individus étranges qui estiment qu’un éphèbe se pavanant en jupe représente le pinacle du progrès humain - ce qui est, avouez-le, fort de café pour un pays qui en mille ans abrita tants de héros et de saints.
De l’autre, certains esprits chagrins, oracles du déclin, éructent la sinistre plainte : « Nous sommes perdus ! ». La France aurait touché le fond ; peut-être pourrait-elle creuser encore, mais elle serait bien incapable de se relever.
Ces bonnes gens se trompent grandement. Et si d’aventure vous partagiez leurs constats alarmistes, vous seriez bien indignes de porter le nom de Français.
Car enfin, qu’est-ce que la France sinon une Nation qui, bousculée au point de vaciller, trouva toujours le moyen de relever la tête face au monde et au malheur ?
Jetons un œil sur les pages poussiéreuses de notre Histoire. Ne nous attardons pas sur les défaites, aussi glorieuses soient-elles, de Camerone ou de Dien Bien Phu. Examinons plutôt le plus éclatant des sursauts français.
A l’aube du XVe siècle, la situation politique et morale de la France était pitoyable. Une partie du territoire souillée par l’occupation étrangère, la royauté bafouée dans ses droits élémentaires, la concorde nationale brisée par les intrigues des ambitieux…
Pour se relever, la Patrie avait besoin d’un pivot. Ce pivot fut Jeanne la Pucelle. Non sans embuches, la chevauchée de Vaucouleurs à Reims devint une épopée.
L’audace d’une jeune vierge inspirée par le Seigneur eut raison des intérêts étrangers et des félonies : Charles VII fut sacré, la France fut restaurée.
Aujourd’hui encore, c’est bien la France qu’il s’agit de restaurer. L’entreprise est vaste : la reconquête est non seulement politique (restaurer l’autorité de l’Etat en ordonnant son action à sa finalité qui est la Justice) mais aussi spirituelle, morale, culturelle, intellectuelle.
Cette reconquête a peu de chances d’être livrée avec hallebardes et cotes de mailles. Comme la conversion, il s’agit de toucher les cœurs et la raison.
Pour autant, l’étandard de la Pucelle nous est plus que jamais nécessaire : par les noms de Jésus et de Marie qui y sont inscrits, mais aussi par les lys de France qui y sont brodés.
Restaurer le Roi est une belle entreprise. Toutefois, ce projet n’est qu’une vague chimère si l’on ne restaure point la France. Une France ligotée et privée de sa souveraineté, ne peut être une France juste, fière d’elle-même et conforme à sa mission.
Une échéance parmi d’autres se présente à nous dimanche : ce peut être un premier pas pour recouvrer progressivement notre souveraineté bradée par des oligarques parisiens et bruxellois.
Dans cette longue marche vers la restauration de la Patrie, chaque pas compte ; mais ces pas sont vains sans la prière et la supplication aimante auprès du Divin Maître, le Christ qui aime les Francs !
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