L’infolettre du R&N revient bientôt dans vos électroboîtes.
Dire que la pédophilie ne sera jamais légalisée est une aberration. Le journal Libération en faisait l’apologie en 1979. Ce texte, dont tout le monde parle, mais que peu ont lu, est très révélateur de ce que pourrait-être le "progrès social" dans les années à venir. "Après-tout, s’ils s’aiment" ?
Les propos qui suivent sont souvent insoutenables. Qu’un qu’un journal national ait osé faire la publicité d’une telle ignominie est un scandale.
Au vu du débat actuel, peut-on envisager que dans quelques années, sous prétexte de liberté, une loi puisse être votée au parlement dans ce sens ? Qu’en sera-t-il de ses opposants ? Seront-ils traités de "pédophobes" ? Sera-ce alors la nouvelle marque d’infamie sociale que martèleront le pouvoir et les groupes de pression ? L’enfant devenu objet de droit, et plus un sujet, quelle sera la prochaine étape ?
Nombreux sont les arguments énoncés par l’auteur de cette ignoble lettre qui ressemblent à ceux utilisés aujourd’hui : L’interdiction d’une pratique qui existe est hypocrite, l’amour permet tout, l’évolution des mentalités, le consentement, etc. Nous les avons mis en accompagnant le texte.
En janvier 1979, Jacques Dugué, arrêté pour abus sexuels, accusé de faire partie d’un réseau de proxénétisme pédophile, publia Libération cette tribune. Des années plus tard, plusieurs fois condamné, pour l’affaire de 1979 et pour d’autres, Jacques Dugué est arrêté dans le cadre d’une affaire de viol et de pornographie enfantine : il est condamné en 2002 à trente ans de réclusion pour abus sexuels.
L’autre question porte sur la publication par Libération de ce papier, sur deux jour, qui plus est. Libération eut à répondre neuf fois pour outrage aux bonnes moeurs, tout en persistant dans cette voie avec de nombreuses autres publications.
Nous avons choisi de retirer quelques passages trop pénibles à la lecture.
Soyons vigilants, car un jour réapparaîtront ces revendications abominables chez nous.
"A Monsieur le juge d’instruction
Si vous permettez, je désire m’expliquer, sur ce que sont mes idées et sur ce qui a été ma conception de voir la vie.
Si aux yeux des lois actuelles, cette cause ne paraît pas justifiable, à mes yeux, et aux yeux de beaucoup de gens, dont des parents, et je sais de quoi je parle, elle est défendable.
Il n’est pas logique, il n’est pas humain, d’éloigner les jeunes de la sexualité, puisqu’ils en ont une.
Notez que la gauche utilise toujours cet argument : Si une pratique existe, il est hypocrite de l’interdire. Raisonnement qui peut de fait s’étendre à tout, y compris à la pédophilie.
Sous couvert de les protéger, les lois actuelles, vont contre leur désirs, et là aussi, je sais de quoi je parle.
L’auteur oublie juste de rappeler que la loi a pour but de protéger la société, et ses membres les plus fragiles.
Les lois actuelles sur les relations affectives et sexuelles, entre mineurs et adultes, oppriment aussi bien les jeunes, que les adultes.
Elles les enferment dans l’ignorance des réalités de la vie et les éloignent des adultes, qui eux-mêmes en souffrent.
L’argument de la souffrance, encore et toujours, est utilisé ici à des fins émotionnelles. C’est comme toujours le désir de l’adulte qui compte, et pas la protection de l’enfant. L’auteur entend ici défendre le désir de l’enfant, mais il élude la question de la faiblesse de l’enfant et de son ingénuité face à ce que peut lui indiquer un adulte.
Il faut voir les choses comme elles existent et non pas, comme certains hommes, en fonction de leurs principes étroits et hypocrites, voudraient qu’elles soient.
Tous les garçons que j’ai connus m’ont aimé. Ils ont toujours aimé et voulu, tout ce que nous avons fait ensemble. Ils ont participé, non seulement librement, mais avec plaisir et amour. On veut toujours nous faire croire, qu’ils ont été influencés et entraînés et qu’ils ne sont pas responsables de leurs actes ! Croyez ce que vous voulez, mais dans une grande mesure, ils l’ont été, car il n’ont toujours fait que ce qu’ils ont désiré et consciemment. Mais, ce n’est quand même pas normal de les culpabiliser.
Les jeunes nous le savons, découvrent très tôt, l’attrait et les plaisirs sexuels, beaucoup dès la très jeune enfance. Je vous l’ai déjà dit, tous se masturbaient déjà, avant de me connaître. Tous ou presque connaissaient l’orgasme comme les adultes, et les plus grands, à partir de 13 ans, éjaculaient. Ce sont des faits réels, que j’ai vécu, je sais donc de quoi je parle.
Ce sont déjà de jeunes hommes.
Pourquoi, toujours considérer les enfants comme des demi-hommes, dépendants et irresponsables. Ils aiment ça, ils font comme tout le monde. Leur corps leur appartient. Ça leur fait aucun mal. Ça ne leur fait que du bien et ça ne porte préjudice à personne.
On peut faire l’hypocrite, mais on ne changera pas la nature humaine.
Pourquoi n’auraient-ils pas le droit aux plaisirs sexuels, puisque la nature leur en a donné la possibilité ?
Plutôt que d’entretenir les mystères du sexe on ferait mieux de laisser vivre la réalité sexuelle en respectant les libertés de tous les êtres.
On dit aussi, que ces habitudes prises entre garçons peuvent amener des tendances homosexuelles !
Au départ, le penser, et l’interdire, ce n’est pas laisser à l’enfant le choix de sa sexualité, celle qu’il préférera, après avoir fait ses propres expériences, aussi bien avec des garçons qu’avec des filles. C’est lui imposer une forme unique de sexualité. La société a-t-elle donc peur, qu’il se fixe systématiquement et toujours vers l’homosexualité ?
C’est dangereux de le penser, car ce serait reconnaître que cette forme de sexualité est la meilleure. Puisque ce serait elle qui attirerait et plairait le mieux !
En fait ce qui est dommage et qui fausse complètement le problème c’est que les garçons ont beaucoup plus la possibilité d’exprimer leur sexualité débordante entre eux qu’ils ne l’ont avec des filles. Parce que les filles sont encore plus culpabilisées que les garçons. Non, seulement elles ne sont pas informées, averties, affranchies, comme il le faudrait, mais en plus des parents stupides leur font peur, en leur présentant les choses du sexe comme dangereuses !
On en arrive au stade ou des filles ont peur des garçons. Elles en deviennent maladroites et s’enferment elles-mêmes dans un ghetto sexuel, ou un ghetto assexué. Comment voulez-vous, qu’il y ait échanges et expériences entre eux !
Ce n’est pas la faute des garçons, ce n’est pas la faute des filles non plus, mais bien la faute des tabous et des interdits sexuels de notre société, encouragés par des lois qui ne devraient pas exister.
Il est bien connu, que dans les sociétés primitives, où le sexe n’est pas tabou, mais un plaisir reconnu et sain, la chasteté chez les jeunes (filles et garçons) n’est pas de règle. Il s’exprime au grand jour, il est naturel. La fidélité commencerait plutôt avec le mariage.
Dans notre société, dite civilisée, toutes les réalités naturelles et humaines sont inversées.
On veut que les jeunes arrivent chastes au mariage ! C’est après que l’infidélité commence.
C’est cela qui n’est pas normal.
C’est ignorer que l’impulsion sexuelle chez les jeunes commence très tôt, et qu’elle est déjà intense dès l’âge de 12 / 13 ans.
La réalité est là, on ne lutte par pas contre la nature, les garçons ont des expériences entre eux, parce qu’ils n’ont pas d’autres possibilités.
Qu’ils en aient eu également avec moi, ne modifie pas les données. Ils ne seront pas forcément homosexuels pour cela.
D’après mon expérience et ce que je sais. Pour neuf garçons sur dix, ce sont les filles qui les intéressent mais encore faudrait-il qu’ils puissent les connaître et les découvrir ! Entre eux, ce sont des filles qu’ils parlent, et auxquelles ils pensent.
Que plus tard, ils aient des goûts hétérosexuels et aussi homosexuels, ne peut qu’être bon pour eux, si cela correspond à leur réalité physiologique.
Nous le savons tous, personne n’est totalement féminin, personne n’est totalement masculin.
La théorie du genre ne date hélas pas d’hier.
Tout le monde est un petit peu des deux, à des degrés différents. Ce n’est pas moi qui l’invente, mais des savants qui l’affirment.
Le nier, c’est renier une partie de soi, c’est dénier la nature humaine.
Combien de gens, sur leurs vieux jours, se disent « j’ai raté ma vie » ou « la vie ne vaut pas la peine d’être vécue ! » Bien souvent, c’est parce que toute leur vie, ils ont renoncé et ils se sont reniés. Les gens qui ne se renient pas, les gens qui sont eux-mêmes et accomplissent leur destinée, sont tous des gens heureux, qui aiment la vie, et qui ne sont pas pressés de quitter la terre.
C’est là, une des graves erreurs, de notre société qui enferme les individus dans une sexualité unique, classe les gens dans une catégorie et les cloisonne dans un ghetto sexuel.
C’est la société, avec ses principes stupides, ses interdits, ses lois, qui fabrique des malheureux ou des marginaux.
René Girard, autrement plus éclairé, dira exactement le contraire : Voir notamment Je vois Satan tomber comme l’éclair, qui insiste sur la nécessité sociale de la contrainte pour éviter de basculer dans le cycle de la violence mimétique
On se passerait bien d’être des marginaux. Personne ne le désire. Qu’on laisse les gens vivre en paix.
Personnellement, je suis hétérosexuel et homosexuel. J’ai fait l’amour avec des garçons, mais aussi avec des femmes.
Je me suis marié, ma femme a été satisfaite de moi. Je peux même dire qu’elle a été très heureuse avec moi. J’ai eu deux beaux enfants. Et que si l’on ne m’avait pas envoyé en prison, une première fois, je serai encore marié et auprès de mes enfants, et j’aurais sûrement eu d’autres enfants.
Les lois actuelles ne sont que les lois du malheur.
J’ai connu des couples avec des enfants, qui sont comme moi, et qui vivent très heureux et amis, parce que justement chez eux, le sexe n’est pas tabou, mais au contraire une belle et saine chose.
Je citerai pour exemple ce couple, dont la femme et le mari sont homosexuels, mais aussi hétérosexuels et qui sont un exemple d’entente et d’amour.
Je sais de quoi je parle, j’ai vécu une semaine chez eux, et passé des vacances avec eux.
La femme avait déjà deux garçons, quand l’homme a rejoint le foyer. Ils ont eu encore un enfant ensemble, et ils n’ont pas décidé de s’arrêter là. Quand je les ai connus, le mari, bien entendu faisait l’amour avec sa femme, mais aussi avec les garçons et surtout avec celui de 11 ans, et pas en catimini, dans le lit conjugal. Car dans l’intimité du foyer, tout se faisait librement au grand jour.
[...]
Que le garçon adorait son beau père, comme peu d’enfants aiment leur père, je dirais même comme aucun enfant aime son père.
[...]
Un enfant qui aime un adulte, sait très bien qu’il ne peut pas encore donner, aussi, il comprend et il accepte très bien de recevoir. C’est un acte d’amour. C’est une de ses façons d’aimer et de le prouver.
[...]
Même un enfant est capable d’aimer sexuellement. Le père et la mère, avaient aussi des échanges de caresses sexuelles, mais surtout affectives, avec les autres enfants qui communiquaient aux mêmes plaisirs.
Que dans cette famille très unie, il n’y régnait que la joie et le bonheur, dans cette merveilleuse complicité intime, qui rend les gens heureux. Que les enfants étaient d’une gentillesse d’une politesse, d’une serviabilité, d’une disponibilité qui les faisaient remarquer de tous les voisins. De plus ces enfants étaient déjà responsables de leur vie et de leurs actes.
Je l’affirme, ces enfants étaient autrement équilibrés (parce qu’heureux) que les voyous, que nous amènent beaucoup de couples hétérosexuels intolérants.
Tiens, l’argument de Caroline Fourest !
Et des couples comme celui-là, il y en a beaucoup. Ils sont généralement échangistes.
Ils sont heureux. Ils ne demandent rien à personne. Qu’on les laisse tranquille. Qu’on abroge les lois qui les oppriment, et les enferment dans un ghetto culpabilisant. Ils ont le droit de vivre.
Tout cela n’est pas pour parler de l’inceste. Je n’ai pas d’opinions et personnellement je ne suis pas intéressé. Mais je pense quand même que l’éducation sexuelle des enfants devrait être faite par les parents, et non pas par la société.
Mais il y a encore tellement d’interdits à lever.
Vous me demandez alors, que vont devenir ces enfant sodomisés (dans l’amour). Ceux de ces familles, ceux que j’ai connus, tous les enfants qui ont eu des relations homosexuelles et pourquoi pas aussi hétérosexuelles ?
Et s’ils ont des penchants homosexuels, que vont-il devenir ? Qui va procréer, faire des enfants ?
Voilà la fameuse question, qui effraie certains parents, les catholiques, et les responsables de la natalité. Ils feraient mieux d’avoir peur de leur politique actuelle, basée sur le couple exclusif pour la vie, dont les jeunes ne veulent plus et sur la famille HLM, qui ne sont que des échecs.
Demain la suite.
Jacques Dugué s’explique (II)
Les savants, disent, qu’un homme normal produit en moyenne dans sa vie, 400 milliards de spermatozoïdes !
Pourquoi cette prolifération voulue par la nature ? Si ce n’est bien sûr, pour assurer la reproduction, mais aussi pour avoir des plaisirs, sous des formes aussi bien hétérosexuelles, qu’homosexuelles.
Et bien, ces jeunes, ils feront comme nous. Ils se marieront, ou vivront en couples libres et ils auront des enfants, et eux, au moins, ils les aimeront. Et si leur femme a aussi des goûts homosexuels et les pratique, à coup sûr, le couple sera uni et heureux.
Les femmes sont autant homosexuelles que les hommes. Mais cela est mieux admis. Pourquoi d’ailleurs ? Et l’égalité des sexes ? Pour concrétiser ces exemples, je dirai, que les garçons que j’ai connus jeunes, avec qui j’ai échangé des relations sexuelles, sont actuellement fiancés, et certains sont même mariés et ont des enfants, et ils sont heureux.
Même avec leurs penchants, ces couples ont des enfants. Et en plus ces enfants sont aimés et heureux. Que demande de plus la société ?
J’ai même revu certains de ces garçons. Notre amitié réciproque, soudée à leur tendre jeunesse, reste inébranlable. Elle n’est faite que de bons et délicieux souvenirs. Elle est dans leur cœur et dans leur esprit, quelque chose de grand et de beau. Quelque chose qu’ils sont heureux d’avoir vécu et de se rappeler et si c’était à refaire, tous referaient pareil.
Ces gens-là, ne se sentent coupables que par rapport aux lois actuelles absurdes et non pas par rapport à ce qu’ils sont et ce qu’ils font.
Car ils sont conscients, nous sommes tous conscients, que des rapports sexuels et affectifs libres sont une source inestimable d’affranchissement de plaisirs, d’épanouissement et d’amitié. Ils entrent dans une compréhension plus vaste de l’amour.
Leur gentillesse, leur générosité, leur gaîté, leur tolérance, leur pacifisme, leur antiracisme, leur respect des règles et des libertés d’autrui, sont quelques unes des qualités qui les différencient des « autres » et à quoi on les reconnaît. Si ce ne sont pas des qualités humaines remarquables, qu’est-ce que c’est ?
Malheureusement, ce ne sont pas toujours les qualités que l’on rencontre chez des couples hétérosexuels où l’on rencontre plutôt égoïsme, jalousie, méchanceté, discordes, infidélité, bêtise, hypocrisie, violence et racisme, et souvent ces gens croient en Dieu !
Encore un argument que l’on retrouve aujourd’hui. Mais jusqu’à preuve du contraire, aucune pratique sexuelle n’immunise contre l’égoïsme, la jalousie, la méchanceté, les discordes, l’infidélité, la bêtise, l’hypocrisie, la violence et le racisme.
Ce sont eux qui nous ont créé ces lois inhumaines contre la liberté sexuelle (le gouvernement de Vichy, des guerriers, des fascistes, des catholiques). Ces lois sont désormais anachroniques et rétrogrades, parce qu’encore imprégnées d’un passé religieux (qui n’est pas glorieux. Il n’y a qu’à lire l’histoire, il n’y a que des erreurs)
Nous retrouvons ici les propos du député Touret au cardinal André Vingt-Trois
fait de tabous, d’interdits, d’obscurantisme, qui depuis des temps, oppriment les individus et les privent de joies et de plaisirs libérateurs.
Des lois qui peut-être rassurent certaines gens anxieuses, mais oppriment beaucoup d’autres. Et c’est encore à vérifier, car il semblerait bien qu’envers et contre les lois, qu’il n’y a jamais tant eu de relations sexuelles enfants/adultes, que de notre temps.
Une récente étude française a démontré que un cas sur 100.000 rapports sexuels entre enfants et adultes, était connu de la justice !
Avouez que je n’ai vraiment pas de chance. Que c’est une réelle injustice et qu’en plus les peines énormes encourues sont lourdes, vraiment démesurées pour des actes, qui ne font que du bien aux intéressés et ne porte préjudice à personne. Qu’on supprime ces lois inhumaines.
Qu’on laisse vivre l’amour.
Qu’on ne laisse subsister des lois, que pour les actes sexuels, consommés avec violence, qui sont d’ailleurs, le plus souvent, le fait d’actes commis par des hétérosexuels irrascibles, sur des petites ou des jeunes filles.
Que les parents qui veulent protéger leurs enfants du sexe (ils se leurrent, mais cela les regarde) prennent un peu leurs responsabilités et informent et éduquent leur progéniture dans ce sens. Que les lois ne soient pas leurs complices et les rendent indifférents et irresponsables.
Qu’on arrête de persécuter ceux qui aiment les enfants, même s’ils les aiment aussi avec leur corps. A force de toujours les humilier, de les pousser dans leurs derniers retranchements, de toujours les obliger à renoncer, on finit pas les enfermer dans un ghetto sexuel, qu’ils ne veulent plus. Et pour les enfants c’est pareil.
A force de les culpabiliser, à force de les traumatiser, à force de les obliger à toujours choisir, ils choisiront et ce ne sera peut-être pas toujours le bon choix.
Personnellement, je n’avais aucun intérêt à ce qu’ils deviennent homosexuels ou hétérosexuels. Si j’avais eu un souhait à faire, c’aurait été qu’ils soient les deux, parce que cela me semble le plus correspondre à la nature, parce que l’on est d’abord attiré par un être qui plaît, et que l’on aime, avant d’être attiré par un sexe.
Mais je n’avais pas à décider pour eux. Ils se personnaliseront eux-mêmes. Ce que je désirais avant tout, c’est qu’ils soient eux-mêmes, bien dans leur peau et heureux. C’était aussi ma façon de les aimer.
Et si vous pensez que mon comportement les a influencés, sachez qu’ils auront bien d’autres influences dans la vie, et que c’est seulement avec cette somme d’influences, qu’ils se feront homme et feront leurs propres choix. Les aimer, c’est au moins leur laisser cette liberté. Moi, je les ai aimés, et c’est pour cela que j’ai eu des relations sexuelles avec eux.
Ce n’était pas de l’homosexualité. Ce n’était pas de l’hétérosexualité.
Tout cela, après tout, ce ne sont que des mots. Ce n’était que de l’amour. L’amour d’un homme pour des jeunes.
Des femmes peuvent aussi bien aimer sexuellement des enfants. D’ailleurs, cela existe et se fait, heureusement.
Mais pourquoi un homme n’aurait-il pas le droit d’aimer un enfant si c’est aussi le désir et le bien de l’enfant. Quelle est la loi naturellle qui l’interdit ?
L’enfant ira toujours vers celui qu’il aime ! que ce soit un homme ou une femme. Cela est une loi humaine naturelle, et ce ne sont pas les lois d’hommes impossibles, qui changeront les choses.
L’enfant a besoin et aura toujours besoin de compréhension et d’affection, et s’il le désire, la relation sexuelle, est une partie de la concrétisation de cette affection, soudée dans le plaisir et la complicité. Il ira toujours vers la personne qui lui apporte cet épanouissement et cet affranchissement. Les mentalités changent, mais pas les lois !
[1]
Ce n’est pas normal. Il faut cesser la répression sexuelle. Il faut libérer les esprits. Les lois n’ont pas à aller à contre sens.
Il faut le droit pour tous, aux plaisirs et à la différence.
Peut-être ne l’admettez-vous pas, peut-être n’en êtes-vous pas conscient, je ne le sais pas. Mais je dois vous le dire, que vous avez (enfin la Police et vous) détruit une belle et forte amitié entre les garçons et moi. Quelque chose qui était très important pour eux, et que rien ne remplacera.
J’ai été meurtri par cette douloureuse affaire, mais les jeunes, eux aussi l’ont été, croyez moi, et ce n’est pas avoir voulu leur bien, que d’avoir agi ainsi.
Il y avait sûrement autre chose à faire. Il ne faut pas juger sur les apparences et les photos. L’important c’est justement ce qui ne se voit pas. C’est ce qui se ressent.
Ce n’est pas non plus par une étrange coïncidence si dans les prisons, ce sont ceux qui sont incarcérés pour avoir aimé des mineurs, qui se suicident le plus. Peut-être voyez-vous les statistiques ?
Parce que vous ne pourrez jamais savoir combien cette séparation avec des êtres que l’on aime de tout cœur est cruelle, combien il est dur de se faire traiter de criminel, alors que l’on sait combien les jeunes nous aime et combien on leur manque. Non, c’est bien cette séparation qui est criminelle et les lois qui sont injustes.
Je sais bien que sur cette terre, il y aura toujours, hélas, une partie des hommes qui persécuteront et feront souffrir l’autre partie silencieuse. Mais ce n’est pas une consolation.
Il faut changer la vie.
Jacques DUGUE"
[1] L’évolution des mentalités, encore et toujours !
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