L’infolettre du R&N revient bientôt dans vos électroboîtes.
R&N : Mon Général, vous êtes candidat à la présidentielle de 2017. Pourquoi vous présenter en dehors du cadre de tout parti politique ?
Général Didier Tauzin : Déjà en son temps, Charles De Gaulle avait diagnostiqué que la France souffrait quand s’installait le « régime désastreux des partis » ; or, présentement, il est évident que les partis politiques ont confisqué ce qui reste de démocratie. Leur existence en tant qu’association est saine lorsqu’il s’agit de faire émerger de nouvelles idées mais ils sont tombés dans une forme de privatisation de la politique et forment en cela une nébuleuse ploutocratique qui s’auto-entretient. Un coup à droite, un coup à gauche, mais la « politique » menée est continuellement faible et inefficace parce qu’inféodée aux intérêts particuliers et à une vision court-termiste. Par conséquent, se présenter hors des partis, c’est garder la France pour seul et unique horizon politique, c’est rester libre par rapport aux logiques carriéristes et individualistes qui asphyxient aujourd’hui notre pays. Il a tellement été répété qu’il est impossible d’être élu sans le soutien d’une boutique partisane que nos compatriotes ont fini par le croire… Néanmoins, cette barrière cède, comme l’a montré un récent sondage : 78% des Français sont prêts à voter pour un candidat hors parti ! Aujourd’hui, ils attendent un véritable projet de « haute politique nationale » ; et non plus des « mesurettes » bricolées à la va-vite. C’est le sens de mon projet présidentiel.
R&N : La France semble sans but, sans projet commun, sans idéal qui réussisse à unir les français de toutes générations. Comment sortir de cette périlleuse ornière ?
Général Didier Tauzin : Nous traversons une crise globale dont les aspects sont nombreux, mais tous ont un vecteur commun : la négation pure et simple de la nature réelle de l’homme. De fait, la politique n’est plus au service de l’homme. Ainsi, le laïcisme nie la spiritualité de l’homme ; le libéralisme son caractère social ; le socialisme sa quête de libertés ; le mondialisme son enracinement ; le relativisme sa recherche de vérité ; le transhumanisme sa dignité intrinsèque ; la théorie du genre la complémentarité homme-femme, etc. En bref, toutes ces idéologies ont fait de l’homme un paramètre modulable selon les équations de l’instant. Il est urgent de remettre l’humain au centre de la vie politique. Que la France soit la première ou la dernière puissance mondiale, je n’en ai que faire ! En revanche, œuvrer à l’épanouissement de son peuple, en me mettant à son service, est mon unique objectif. Il est nécessaire et capital que l’homme soit remis au centre de la politique !
Avec l’association Rebâtir la France, nous travaillons ardemment à trouver des solutions à chacun des grands maux de la nation en ayant pour seul objectif, non de plaire ou de flatter, mais de satisfaire le bien commun. Très concrètement, une des urgences impérieuses est de permettre aux Français d’être fiers de leur pays, de leur culture et de leur histoire. En un mot redonner aux Français le goût et l’amour de la France. Aimer son pays n’a jamais été source de dénigrement des autres cultures, bien au contraire ! C’est en assumant sa particularité que tout un chacun est en mesure d’apprécier les différences de l’autre.
R&N : Vous dénoncez le changement de modèle de civilisation auquel a largement participé la loi Taubira. Quel modèle civilisationnel faut-il dès lors donner à la France ?
Général Didier Tauzin : La civilisation pourrait se définir comme l’héritage que reçoit chaque personne lorsqu’elle naît à un endroit et à un moment donnés. Vouloir changer de modèle civilisationnel, c’est refuser cet héritage et le remplacer par une idéologie ; en un sens, c’est l’aboutissement du relativisme inspiré par les Lumières au XVIIIe siècle. Dès lors qu’il n’y a de vérités que celles du moment, il est possible – et même souhaitable pour certains ! – de se séparer de ce que nos aïeux nous ont légué à travers les âges : cette conception de l’histoire provoque un déracinement collectif dont les phases terminales sont l’hyper-individualisme et le consumérisme, tous deux au service de la logique marchande. L’opposition à ce changement civilisationnel promu par les libéraux-libertaires n’est pas une affaire de « défense des valeurs » mais une lutte pour la survie de notre patrie ! Je n’entends donc pas donner un nouveau modèle civilisationnel à notre pays, je travaille simplement à être un maillon de plus dans la longue lignée des serviteurs de la France.
R&N : Quelle place donnez-vous à la famille dans votre projet pour rebâtir la France ? Comment les soutenir dans leur rôle de premier éducateur ?
Général Didier Tauzin : Je veux refaire de la famille la cellule de base de la société, c’est-à-dire lui redonner une place capitale pour l’avenir de notre pays. Depuis près de 50 ans, les différents gouvernements ont malmené la famille, la laissant démunie face aux assauts du monde moderne. Il convient de soutenir ceux et celles qui ont le projet de fonder une famille afin que par cette dernière, ils puissent s’épanouir et œuvrer au bien de la société. Financièrement, il est évident qu’il faut encourager les familles françaises, notamment en déplafonnant les aides familiales. Il est également urgent de permettre à chaque couple de choisir de placer leur enfant à la crèche ou de se consacrer à l’éducation des adultes de demain. Il faut également soutenir moralement les jeunes gens, auprès desquels l’envie de parentalité a largement été galvaudée, alors qu’il s’agit d’une des finalités essentielles de nos vies. Il faut également redéfinir le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme : le mariage ne doit être en aucun cas la reconnaissance sociale de l’amour, mais seulement l’institution qui structure et garantit la filiation. La politique familiale doit cesser d’être considérée comme une dépense puisqu’il s’agit d’un investissement de long terme. Il est enfin capital de faire cesser l’embrigadement intellectuel que subissent les élèves : l’école doit être chargée de l’enseignement, pas de la déconstruction des dernières réalités structurantes sur lesquelles peuvent s’appuyer nos enfants.
R&N : Le niveau des dépenses publiques s’est envolé depuis vingt ans pour atteindre 57,5% du PIB en 2015. Est-il normal que l’État prenne autant de place ?
Général Didier Tauzin : L’État est une personne morale qui a tendance à se développer et assez communément à grossir. Force est de constater qu’il emplit aujourd’hui un volume considérable, supprimant de fait les velléités d’engagements citoyens. Il est certain que cette dérive doit être combattue ; néanmoins, il ne faut pas tomber dans l’extrême inverse, à savoir un État minimal, assurant uniquement les tâches de sécurité et délaissant le reste au bon vouloir des citoyens ou du marché. L’État est ontologique à la société, de ce fait il a des missions bien précises à remplir, sans quoi la société ne peut plus exister. Ce sont les fonctions régaliennes, c’est-à-dire la sécurité intérieure et extérieure, la justice, les finances – qui intègrent la monnaie – les relations extérieures et la préparation de l’avenir. À ces fonctions se greffent des missions dévolues par le peuple, telles que la mise en place du système d’enseignement et de la solidarité dans une certaine mesure. En effet, cette dernière, pour l’État, appartient au domaine du principe de suppléance ; principe en lien direct avec la subsidiarité qui est aujourd’hui la seule organisation gouvernementale qui puisse fonctionner. Parfois raccourci par « aussi bas que possible et aussi haut que nécessaire », l’objectif est de décentraliser et déconcentrer notre État : il ne doit ni ne peut tout faire ; il doit donc se contenter d’aider à faire. Nous vivons actuellement une tendance à l’État-assistanat qui infantilise les citoyens en leur suggérant de ne plus assumer leurs responsabilités. Pourtant, la légitimité de faire est normalement la plus forte lorsque l’on se trouve à l’épicentre de l’action ; c’est pourquoi il faut encourager et soutenir le développement d’associations se mettant au service des plus faibles ; il est également urgent de répondre au principe de subsidiarité en transférant aux collectivités toutes les compétences qui ont trait au local, accompagnées de leur financement ; il faut aussi redynamiser notre démocratie en incluant les citoyens dans le système décisionnel, par exemple en abaissant les seuils de déclenchement des référendums d’initiatives populaires. En définitive, l’État doit s’emparer du rôle d’arbitre, c’est-à-dire celui de veiller au bon fonctionnement de la société et d’intervenir directement et seulement lorsqu’il y a défaillance de celle-ci.
R&N : La France est le pays d’Europe qui compte le plus de fonctionnaires. Est-ce un avantage ou un inconvénient ?
Général Didier Tauzin : Le nombre de fonctionnaires est directement lié à la question précédente car il résulte de la forme de l’État : un État providence en comptera beaucoup, tandis qu’il en sera dénombré peu dans un État ultra-libéral. Le principe de subsidiarité - qui est le guide de nos solutions quant à la réforme de l’État - implique une juste taille de l’État et en conséquence, un juste nombre de fonctionnaires. Ainsi, j’entends réserver le statut de fonctionnaire stricto-sensu aux domaines régaliens évoqués auparavant puisque ces champs d’action nécessitent une véritable indépendance et un statut particulier. Dans les autres domaines, le statut de fonctionnaire sera supprimé sans rétroactivité, c’est-à-dire que ceux qui en bénéficient actuellement auront le choix de le conserver ou de basculer en régime de droit commun. Les nouveaux arrivants seront directement soumis à un statut qui sera aligné sur le régime de droit privé, mais disposera d’adaptation selon les domaines d’activités. De plus, les entreprises demeurent les premières sources de croissance, par la création de richesses et d’emplois il faudra leur confier la gestion de certains domaines. Ceci n’excluant pas une politique d’État-stratège, proche de celle de l’ancien Commissariat au Plan.
R&N : L’immigration sera bien évidemment au cœur des thématiques de la présidentielle. Quelle sont vos propositions dans ce domaine ? Une inversion des flux migratoires est-elle envisageable ? Si oui, comment ?
Général Didier Tauzin : L’immigration est effectivement un enjeu majeur du XXIe siècle. Des projections statistiques mettent en avant que la population africaine sera de 4 milliards d’ici 2050. A contrario, la population européenne vieillit et sa natalité est souvent en deçà du fatidique seuil de renouvellement générationnel. Au vu des différences de richesse et de développement entre ces deux continents, il est évident que les flux migratoires Sud-Nord vont avoir tendance à s’amplifier, surtout si les occidentaux favorisent la création de monstres tels que l’État Islamique. Aussi, il est impératif de prendre dès aujourd’hui des mesures fortes pour envisager l’avenir avec sérénité. Tout d’abord, nous devons arrêter pour une longue durée – au moins vingt ans – d’accueillir des populations étrangères que nous ne savons pas intégrer. Il est essentiel que nous prenions tous les moyens nécessaires à cet arrêt migratoire, en rétablissant nos frontières et le contrôle de celles-ci, mais également en révisant les critères d’obtention de la nationalité Française. En sus, il nous faut refaire nation, c’est-à-dire redevenir nous même pour assimiler les immigrés et enfants d’immigrés non-assimilés. Ceux qui ne souhaiteront pas rester et devenir Français seront incités à repartir dans leur pays d’origine. Toutefois, la loi sera la même pour tous, et j’entends prévoir la possibilité de renvoyer les étrangers commettant des délits graves ou des crimes en France. Une fois le contrôle de nos frontières assuré, nous devons impérativement lancer un grand plan d’aide au développement de l’Afrique. Antithèse du colonialisme, ce plan doit permettre de créer des partenariats avec les pays africains afin de les aider, non pas à établir des démocraties à l’occidentale comme le veut la doxa universaliste actuelle, mais à pacifier et stabiliser leur sociétés, lancer leur économie et assurer la pérennité de leurs cultures. Cette aide au développement est absolument capitale si nous ne voulons pas connaître une situation d’invasion migratoire d’une ampleur sans comparaison avec celle que nous connaissons actuellement !
R&N : Face à l’islam qui s’étend de plus en plus en France, quelle place donner aux racines chrétiennes de la France ? Ces racines ont-elles même encore un sens ?
Général Didier Tauzin : Coupez les racines d’un arbre, il meurt. Il en va de même d’un pays. Les contorsionnistes de l’histoire ont beau ressasser à longueur de temps que la France est le fruit d’apports étrangers, que l’Islam a participé à la création de la France, il n’en reste pas moins que les racines de la France sont catholiques, mais elles sont aussi gréco-latines et celtes par endroits... Mis à part pour les idéologues qui ont perdu contact avec le réel, il est manifeste que notre civilisation est intrinsèquement liée à la chrétienté.
Beaucoup souhaitent les voir inscrites dans le marbre de la constitution, pour ma part, je considère qu’elles ont leur place dans la Grande Charte Nationale que je veux instaurer et qui a pour vocation de rappeler et de fixer des repères communs à tous les Français ; ces repères devant être les étais de notre avenir. En conséquence, je souhaite que nous, Français de tous bords, soyons conscients et fiers de notre culture et de notre héritage chrétien. Par cela, je ne demande pas à tous les Français d’aller à la messe, mais seulement d’être conscients de l’héritage qu’ils ont reçu, de l’accepter et de tacher de le faire grandir.
Je suis convaincu que les racines chrétiennes de la France n’ont jamais revêtu une importance aussi capitale qu’aujourd’hui ! En effet, la nature a horreur du vide ; il s’en suit que par le déracinement imposé pour promouvoir un modèle d’homme nouveau, les élites républicaines ont ouvert un boulevard à la propagation de l’Islam. Encore une fois, admettre l’héritage chrétien de la France n’est pas établir une obligation de culte, tout comme reconnaître que les Francs sont nos ancêtres n’est pas rétablir les pratiques païennes. Simplement, en le réaffirmant, nous assumons ce que nous sommes et par la même, opposerons un enracinement et une transcendance à l’idéologie salafiste.
R&N : Dans son nouveau livre, Un quinquennat pour rien, Eric Zemmour écrit que « l’état-major de l’armée sait qu’un jour viendra où il devra reconquérir ces terres devenues étrangères sur notre propre sol. Le plan est déjà dans les cartons, il a pour nom Opération Ronces. ». Indépendamment de la question de la véracité de cette affirmation, faudra-t-il passer par de telles mesures pour éviter une guerre civile en France ?
Général Didier Tauzin : Il n’y a rien de pire que la guerre, mis à part la guerre civile. J’en ai connu quatre [1]. Gouverner étant l’art de prévoir, il faut effectivement envisager la nécessité d’une intervention dans ce qu’Éric Zemmour nomme « les terres devenues étrangères ». Néanmoins, je me refuse à la considérer comme la seule solution viable au problème tant que nous n’aurons pas tout mis en œuvre pour l’éviter. Depuis des années, tout est mis en œuvre pour briser la cohésion nationale ; pour ghettoïser les banlieues, faisant de celles-ci le terrain de jeu de l’État Islamique qui n’en demandait pas tant ; pour briser les mains tendues entre les Français « de souche et de branche » ; pour étouffer toute tentative de réconciliation. Je crois que nous pouvons, et devons éviter la guerre civile en menant une politique ferme et juste. Mon expérience de l’ÉPIDE [2] m’a enseigné ceci : il est illusoire de demander aux individus « non assimilables » d’aimer une France représentée par Sarkozy, Hollande ou Fabius. En revanche, je sais qu’ils ne demandent qu’à épouser la France de Bigeard et Tabarly, celle de Bayard et de Saint Louis. A partir de ce renversement, s’ils veulent devenir Français, nous les y aiderons. S’ils ne le veulent pas ? Nous les affronterons.
R&N : Comment définiriez-vous le rôle du président de la République ? Y a t-il des modèles, français ou étrangers, présents ou passés, qui vous inspirent ?
Général Didier Tauzin : Le président de la République ne doit pas être le chef d’un parti politique ou d’une administration, ni même un technocrate spécialiste de la TVA sur le yaourt à la fraise ; le chef d’État doit au contraire être porteur d’un projet pour son pays, projet qui ne peut avoir d’autres buts que l’épanouissement des Français, et par là, œuvrer au bien commun du monde entier. À l’image d’un officier, le président ne fait pas, il montre l’objectif, il guide, accompagne et soutient, il adapte sa stratégie selon la situation et tâche d’anticiper à moyen et long terme pour ne jamais subir les événements. Je voudrais m’étendre un peu sur ce dernier point qui est trop souvent oublié. Dans le système monarchique, les rois veillaient à préparer leur succession pour assurer une continuité dans l’État. Nous n’avons plus de rois et nous n’avons plus de continuité dans l’État : je crois que c’est un grand danger, surtout dans un monde qui va connaître des bouleversements colossaux. Aussi, je compte établir une structure interne à l’État, indépendante des changements gouvernementaux et dont les travaux de prospective guideront les projets du président. Cette entité sera juxtaposée avec celle qui aura pour charge de garantir la juste application et le respect de la Charte de la Nation Française. Enfin, le chef d’État est garant de la cohésion nationale : il n’a ni parti ni idéologie, il sert son peuple à chaque instant, ultime justification de son élection. Lorsque l’on entend des candidats ou des élus parler de peuple de droite ou de peuple de gauche, je préfère parler de Français, avec certes des opinions diverses, mais des Français à qui il faut donner le bonheur.
R&N : Vous venez d’être élu et avez formé votre gouvernement. Quelles sont les premières mesures que vous prenez ?
Général Didier Tauzin : Je commence par poser trois questions aux Français par voie référendaire.
La première porte sur l’instauration d’une Charte de la Nation Française. Celle-ci a pour vocation de réaffirmer les conséquences pratiques de notre civilisation européenne et de notre culture française. Depuis quarante ans, par un relativisme destructeur, les politiques sapent nos racines pour nous entraîner dans ce que nous abhorrions auparavant, à savoir « un changement de civilisation ». De ses racines, la France s’est construite et a développé une certaine conception de l’homme et de sa dignité, de ses devoirs et de ses droits. Bref elle présente une culture que nous devons respecter si nous ne voulons pas nous renier. Ainsi, cette Charte rappellera que l’homme n’est pas un être immanent, qu’il est composé d’un corps et d’une âme, que la femme et l’homme sont également dignes, etc. De ces fondamentaux, nous tirerons des principes qui s’appliqueront à tous ceux qui vivent sur notre territoire. Ce referendum prévoira également son articulation avec le président, sa valeur et sa place relativement à la constitution.
Le deuxième référendum interroge les Français sur la prééminence des lois et coutumes françaises sur le droit international. Nos participations à l’OTAN et à l’UE seront ainsi remises en question. Pour cette dernière, nous prendrons le temps d’amorcer la restructuration de notre État et de la société avant de la quitter ou de la changer si tel est le souhait des Français. Quant à l’OTAN, il est nécessaire de quitter sa formule actuelle qui pourrait nous entraîner dans des guerres aux résultats délétères. Il faut donc, soit revoir sa formule en y incorporant notamment la Russie, soit la quitter définitivement et lier notre pays avec ceux qui partageront la même vision internationale que nous.
Le troisième référendum porte sur une pause migratoire d’une vingtaine d’années. Cette pause n’est pas un refus de l’autre, mais une nécessité pour notre pays. Nous n’assimilons plus les populations étrangères qui viennent s’installer sur notre sol au nom d’une vision dévoyée du rôle de la France. Les lois et la culture d’un pays, quel qu’il soit, ne sont pas modulables selon l’envie de chacun : elles sont la condition sine qua none de l’existence de la société. En France, nous demandons aux Français de s’adapter, de changer leurs coutumes et leurs mœurs pour ne pas provoquer de troubles, c’est le monde à l’envers ! La loi s’appliquera à tous, sans exception, et les contrevenants n’auront d’autres choix que de s’y plier ou de partir. Cependant, il ne faut pas croire que la seule pause migratoire résoudra le problème : notre justice, notre sécurité intérieure et nos relations diplomatiques devront également être rénovées pour obtenir des résultats probants.
Ainsi, ces trois référendums ont pour objectif de réaffirmer la souveraineté de la France et de retisser le lien social entre les français ; en clair il s’agit tout simplement de reprendre en main notre avenir politique.
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