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La quatrième session (1965) et l’immédiat après-concile « La Religion catholique détruira la Religion protestante, et, ensuite, les Catholiques deviendront Protestants (Montesquieu). »
Après avoir étudié en détail l’avant-concile et les premières sessions de Vatican II, il nous faut consacrer un long article à la quatrième et dernière session, tenue en 1965, et aux conséquences immédiates du concile dans les années qui suivirent, toujours sous le pontificat de Paul VI.
La liberté religieuse, les sources de (...)
La terre et les Maures
Filmé en noir et blanc, Patries retrace deux vies qui se croisent et finissent par se rejeter, telles ces notes de piano lâchées en figures de contrepoints. Jeune blanc de banlieue, Sébastien (Augustin Raguenet) vient d’emménager avec ses parents. Il se lie d’amitié avec Pierre (Jackee Toto), un jeune noir d’origine camerounaise qui cherche à l’intégrer à sa bande très vite hostile. Suite à un vol de scooter auquel il assiste, médusé, Sébastien est accusé à tort de « balance » par (...)
1964 : la troisième session
Les choses avaient déjà bien changé. Pour soutenir le labeur du Consilium, Paul VI ouvrit le 14 septembre 1964 la troisième session du concile Vatican II par une concélébration avec vingt-quatre pères conciliaires – rien que cela ! C’était une belle image de ce qui était ressorti de la première session (1962), puis de la deuxième (1963), que nous connaissons dorénavant dans leurs moindres détails grâce à l’ouvrage de Roberto de Mattei Vatican II. Une histoire à écrire. (...)
Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que Vous nous avez révélées et que Vous nous enseignez par Votre Église, parce que Vous êtes la vérité et que Vous ne pouvez ni Vous tromper, ni nous tromper.
Peut-on critiquer le souverain pontife ? Voilà bien une question qui se pose depuis le début de la chrétienté. L’apôtre saint Paul fût certainement le premier à en prendre l’autorisation lorsqu’il vit S. Pierre commettre une erreur à Antioche [Galates II, 11-12]. Néanmoins, l’Église, en se basant sur (...)
Lecteurs, lectrices,
C’est avec une tristesse au moins aussi grande que celle de l’auteur que nous nous voyons contraint de prendre la plume pour réfuter les thèses présentées dans L’Étrange pontificat du pape François. Nous nous attacherons à le faire sur les points qui nous sont apparus comme les plus graves. Nous en avons identifié sept, que nous réfuterons un à un dans une première partie puis nous expliquerons dans une seconde partie pourquoi nous pensons en notre âme et conscience qu’en écrivant (...)
La question n’est pas nouvelle : nous recensons, tout au long des siècles, différentes personnalités critiquant un souverain pontife. Il s’agit de figures plus ou moins importantes, et pas toujours hérétiques ou schismatiques comme un Photius ou un Michel Cérulaire. L’on trouvait encore en France, sous la Restauration, un évêque méridional « gallican » assez tempétueux pour affirmer qu’il n’accorderait pas même au pape le droit de confesser ses ouailles françaises si ce dernier osait s’aventurer dans son (...)
Il ne sera pas dit dans ce réquisitoire que les sciences ont spolié sans merci le rôle suprême que devrait occuper l’étude des Lettres dans notre déclinante civilisation. Non, rien de si commun.
Il est vrai cependant que notre société reconnait bien plus volontiers les ingénieurs, médecins et scientifiques producteurs de remèdes et de vaccins, que les donneurs de vers et rimailleurs de prose. Mais puisqu’un plaidoyer défend sans besoin d’accuser, sachons vanter les Lettres et redorer leur blason sans (...)
« La guerre est mère de toutes les pauvretés, une grande prédatrice de vies et d’âmes » twittait le Saint Père au début du mois de septembre. Si cette affirmation pontificale est irréfragable, il n’en n’est toutefois pas moins vrai que la guerre est un des éléments originels des patries, des civilisations et que de tout temps les hommes s’en allèrent guerroyer, et souvent — si ce n’est toujours — pour de nobles et légitimes causes, du moins en étaient-ils convaincus. Existe-t-il alors des guerres justes et (...)
Ordonné prêtre en 2006, l’abbé Mathias Sütterlin est vicaire de la paroisse Saint Léon dans le 15e arrondissement (Diocèse de Paris).
Le premier entretien, avec l’abbé Desaint, curé de la paroisse Saint Nicolas de Crèvecoeur-le-Grand (Diocèse de Beauvais) est à lire ici. À travers ces deux entretiens parallèles se dessinent les réalités différentes d’un ministère sacerdotal dans une paroisse urbaine et dans une paroisse rurale.
R&N : Vous êtes prêtre, l’un dans une paroisse rurale, l’autre dans une (...)
Dire de Léon Bloy qu’il fut un écrivain catholique, c’est prendre le risque de provoquer un séisme du côté du cimetière de Bourg-la-Reine où reposent les restes de l’admirable auteur du Désespéré. Léon Bloy était chrétien, par la grâce de Dieu, et sa foi toute médiévale lui donnait les meilleures armes pour s’en prendre à la bigoterie sulpicienne et au cléricalisme bon teint. Nul n’a peut-être été autant que lui étranger à son siècle, le XIXe du positivisme triomphant où prospéraient pourtant sur le fumier du (...)
Ordonné prêtre en 2006, l’abbé Pierre-Emmanuel Desaint est curé de la paroisse Saint Nicolas de Crèvecoeur-le-Grand (Diocèse de Beauvais).
Le second entretien, avec l’abbé Sütterlin, vicaire de la paroisse Saint Léon (Diocèse de Paris) est à lire ici. À travers ces deux entretiens parallèles se dessinent les réalités différentes d’un ministère sacerdotal dans une paroisse urbaine et dans une paroisse rurale.
R&N : Vous êtes prêtre, l’un dans une paroisse rurale, l’autre dans une paroisse urbaine. (...)
« Mr. Bond, bullets do not kill. It is the finger that pulls the trigger. »
Une arme à feu, comme tout autre objet, n’est pas douée de volonté propre. Il convient donc de distinguer sa finalité intrinsèque de la finalité qui lui est imposée par son utilisateur.
Une arme à feu est scientifiquement parlant un lanceur de projectiles et, comme toute arme, puisqu’il s’agit bien d’une arme, sa finalité première et intrinsèque est de servir de moyen d’attaquer ou de défendre, ou plus clairement de blesser ou de (...)
1963 : la deuxième session
Nous avons suivi avec un grand intérêt le cours des préparatifs du concile Vatican II et le contexte qui présida à sa convocation. Dans un second article, nous avons découvert, non sans surprises, quel fut le dénouement de sa toute première session, dès l’ouverture, en 1962. En nous fiant toujours à notre guide, Vatican II. Une histoire à écrire, donnons ensemble un éclairage sur la deuxième session (1963) de la vénérable assemblée.
D’un souverain pontife l’autre
Jean XXIII (...)
Le jour se lève et nos yeux s’ouvrent. Beyrouth et son gouvernorat agité sont derrière nous, devant se profilent des vallons cahoteux et des cités écroulées. Jamais l’on a vu une terre si proche du ciel, confondus aux horizons. Viennent à l’esprit ces récits des croisades, quand de pauvres européens partirent gagner leur salut aux confins de l’aridité orientale pour y écrire, avant la mort, ce récit d’un exotisme nécessaire. La guerre assassine chaque jour, et pourtant loin du tumulte du monde moderne se (...)
Ce texte est le dernier d’une série de trois articles, tous consacrés à l’âme de la Nouvelle-France. Son auteur, Jules d’Haberville, descendant des pionniers qui façonnèrent l’Amérique française, nous livre les traits saillants de cette identité canadienne-française et catholique, sous le signe des lys et de la Croix.
Iberville répandra dans ce pays, accompagné par ses fidèles, la terreur du nom de Français. L’ordre de la cour était on ne peut plus clair : l’anéantissement systématique de tous les (...)
Le synode des évêques d’un point de vue juridique
Il n’est pas rare d’entendre, ici ou là, à droite et à gauche, dans nos paroisses ou sur les ondes radio, des individus très sûrs d’eux-mêmes et grands connaisseurs des voies impénétrables proférer avec assurance qu’il n’y a nulle raison de s’inquiéter à propos du présent synode des évêques. C’est alors qu’ils croient étayer leurs propos en se référant à l’Esprit Saint et à son action sur nos esprits et dans l’Église.
Une argumentation doucereuse, charmante à (...)
Ce texte est le second d’une série de trois articles, tous consacrés à l’âme de la Nouvelle-France. Son auteur, Jules d’Haberville, descendant des pionniers qui façonnèrent l’Amérique française, nous livre les traits saillants de cette identité canadienne-française et catholique, sous le signe des lys et de la Croix.
À l’ambivalence identitaire qui prévalait déjà dans le Québec « d’Ancien Régime », entre le nationalisme pancanadien incarné par Henri Bourassa et la fidélité sans failles aux « 65 000 vaincus de (...)
Ce texte est le premier d’une série de trois articles, tous consacrés à l’âme de la Nouvelle-France. Son auteur, Jules d’Haberville, descendant des pionniers qui façonnèrent l’Amérique française, nous livre les traits saillants de cette identité canadienne-française et catholique, sous le signe des lys et de la Croix.
« C’est pourquoi la qualité de Français ne sera jamais sur ce continent qu’un acte réfléchi, conscient de volonté. J’oserai presque dire : ne sera jamais qu’un sacrifice allègrement consenti. (...)
1962 : la première session
Il y a quelques jours, nous avons étudié ensemble – dans les pas du professeur Roberto de Mattei, auteur d’un remarquable ouvrage, Vatican II. Une histoire à écrire – le contexte dans lequel un concile général fut convoqué en plein XXe siècle, plusieurs années après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Très naturellement, nous nous intéresserons aujourd’hui à l’année 1962, celle de l’ouverture de cet événement planétaire et celle de la tenue de sa première session. Dans trois (...)
Dans un contexte français de grande décadence liturgique, manifestée tant par les pitreries qui sont trop souvent monnaie courante aux heures de la messe dominicale que par la profonde ignorance des fidèles de la réalité du sacrement auquel ils assistent et sont censés participer, l’ouvrage de l’abbé Jean-Baptiste Nadler intitulé Les racines juives de la messe, publié cette année par les Éditions Emmanuel, retient notre attention, ne serait-ce que par l’intention exprimée dans son titre. L’abbé Nadler (...)
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Le Rouge & le Noir est un site internet d’information, de réflexion et d’analyse. Son identité est fondamentalement catholique. Il n’est point la voix officielle de l’Église, ni même un représentant de l’Église ou de son clergé. Les auteurs n’engagent que leur propre conscience. En revanche, cette gazette-en-ligne se veut dans l’Église. Son universalité ne se dément point car elle admet en son sein les diverses « tendances » qui sont en communion avec l’évêque de Rome : depuis les modérés de La Croix jusqu’aux traditionalistes intransigeants.
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